Introduction aux particules en suspension dans l'air
Découvrez les matières particulaires, la différence entre les tailles micrométriques des particules et la manière dont des concentrations élevées peuvent affecter la qualité de l'air intérieur.
Qu'est-ce que la matière particulaire ?
matières particulaires (PM), ou pollution par particules, est un mélange de particules solides et de gouttelettes liquides dans l'air. Certaines particules, telles que la poussière, la saleté, la suie ou la fumée, sont suffisamment grosses ou foncées pour être visibles à l'œil nu. D'autres sont si petits qu'ils ne peuvent être détectés qu'à l'aide d'un microscope électronique. À des fins réglementaires, la taille des particules est définie par le diamètre micrométrique ou la taille micrométrique.

Quelle est la différence entre les PM1, les PM2,5 et les PM10 ?
- PM10 : particules inhalables dont le diamètre est généralement 10 microns (micromètres) et plus petit. Les particules PM10 en suspension dans l'air sont généralement des particules de combustion, des composés organiques et des métaux.
- PM2,5 : fines particules inhalables dont le diamètre est généralement 2,5 microns (micromètres) et plus petit. Les particules PM2,5 en suspension dans l'air sont généralement de la poussière, du pollen et des moisissures.
- PM1 : particules extrêmement fines dont les diamètres sont généralement 1 micron (micromètres) et de plus petite taille. Les particules PM1 en suspension dans l'air sont généralement des COV, contaminants ultrafins, des virus et des bactéries.

Quels sont les risques pour la santé liés aux particules ?
L'exposition à de petites particules de moins de 10 micromètres de diamètre peut affecter à la fois vos poumons et votre cœur. De nombreuses études scientifiques ont établi un lien entre l'exposition à la pollution par les particules et divers problèmes, notamment des crises cardiaques non mortelles, des battements cardiaques irréguliers, une aggravation de l'asthme, une diminution de la fonction pulmonaire et une augmentation des symptômes respiratoires tels qu'une irritation des voies respiratoires, toux ou difficulté à respirer. Les personnes souffrant de maladies cardiaques ou pulmonaires, les enfants et les personnes âgées sont les plus susceptibles d'être touchées par l'exposition à la pollution par les particules.

Quels sont les risques environnementaux liés aux particules ?
Les particules fines (PM2,5) affectent non seulement la santé humaine, mais provoquent également dommages environnementaux. Ils sont la principale cause de visibilité réduite (brume) aux États-Unis, ce qui affecte les précieux parcs nationaux et les zones sauvages. Le vent peut transporter des particules sur de longues distances et se déposer sur le sol ou l'eau, provoquant de nombreux dommages environnementaux tels que l'acidification des lacs et des cours d'eau, le déséquilibre des nutriments dans les eaux côtières et les grands bassins fluviaux, l'épuisement des nutriments dans le sol, des dommages aux forêts et aux cultures sensibles et la réduction de la diversité des écosystèmes. Les particules peuvent également tacher et endommager les matériaux, notamment des objets importants sur le plan culturel tels que des statues et des monuments, avec certains effets liés aux pluies acides.

Comment les niveaux de particules affectent-ils la qualité de l'air intérieur ?
- < 12 μg/m3 : L'exposition à ces niveaux de PM2,5 est considérée comme saine, avec peu ou pas de risque d'exposition.
- ≤ 35 μg/m3 : Une exposition prolongée à ces concentrations de PM2,5 pendant 24 heures est considérée comme malsaine et peut entraîner des problèmes pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires existants tels que l'asthme.
- ≥ 50 μg/m3 : Une exposition prolongée aux PM2,5 à ces niveaux peut entraîner de graves problèmes de santé et est considérée comme dangereuse pour la santé.
Comment puis-je réduire les niveaux de particules à l'intérieur ?
Le maintien d'une bonne qualité de l'air intérieur est essentiel pour garantir que nos environnements intérieurs sont sains pour les occupants des bâtiments. Cependant, avec des niveaux élevés de particules à l'intérieur, la purification de l'air et la filtration des particules PM1, PM2,5 et PM10 peut être difficile, car aucune solution ne permet de lutter contre tous les types de particules.
Pour les niveaux élevés de PM2,5 et de PM10, il est recommandé d'améliorer d'abord la ventilation du bâtiment. Une meilleure ventilation permettra à l'air intérieur et à l'air extérieur d'échanger, réduisant ainsi les concentrations de particules. La meilleure façon de ventiler est d'ouvrir les fenêtres et les portes et d'augmenter le débit d'air et la durée de fonctionnement du système CVC. Pour améliorer la filtration de l'air avec les systèmes CVC existants, il est préférable de mettre à niveau les filtres MERV 11 ou MERV 13 pour une efficacité accrue en capturant des particules de 2,5 microns ou plus en suspension dans l'air.
Pour les niveaux élevés de PM1, il est recommandé d'augmenter la filtration localisée de l'air avec des purificateurs d'air équipés de filtres True HEPA ultra-fins. Les purificateurs d'air portables équipés de filtres True HEPA sont conçus pour capturer les particules en suspension dans l'air d'une taille aussi petite que 0,3 micron, garantissant ainsi au système une réduction des PM1. Les purificateurs d'air équipés de ventilateurs à CFM élevé peuvent également améliorer la ventilation et augmenter les échanges d'air dans les espaces intérieurs sans fenêtres ni distribution d'air CVC adéquate.

Quelles normes ou directives existent pour les niveaux de particules ?
En ce qui concerne les environnements intérieurs commerciaux, aucune norme officielle n'est établie pour les PM1, PM2,5 ou PM10. Cependant, il est important de noter que L'EPA a établi des normes nationales de qualité de l'air ambiant (NAAQS) pour les PM 2,5 et les PM 10 dans les environnements extérieurs. Conformément aux directives de l'EPA, diverses organisations ont établi des critères de qualité de l'air intérieur pour les niveaux de particules en référence à l'indice de qualité de l'air (AQI) de l'EPA.